Publié dans Editorial

Rajoelina, au créneau et en croisade !

Publié le mardi, 12 mai 2020

En ce jour où le pays se remémore des évènements mythiques sur la Place du 13 mai 1972 il nous est pratiquement impossible, nous le quotidien que vous tenez à la main, La Vérité, de ne pas revenir sur cette historique du Chef de l’Etat Rajoelina Andry sur le plateau de France 24/RFI ce lundi 11 mai 2020.
Le Président malagasy Rajoelina monte au créneau et part en croisade toute tentative de semer des obstacles à la marche du pays vers l’épanouissement et la dignité. Il se donne la mission sacrée de défendre les intérêts majeurs des 25 millions de Malagasy et de porter haut le flambeau de la souveraineté de la Nation transmis par nos aînés durant la lutte contre la domination injuste des étrangers.
Deux thèmes de fond, à savoir le Covid-Organics (CVO) et les Iles malagasy (comprendre les Iles Eparses) ont été abordés sur le plateau, en duplex, avec les journalistes de France 24 et de la RFI qui agissent, quoiqu’on dise pour le compte du pouvoir et des avantages de la France. Des journalistes « fonctionnaires » de l’Etat dont la raison d’être repose sur la défense des intérêts vitaux de l’ancienne puissance coloniale.
L’orientation des questions relatives Covid-Organics ou CVO, le remède mis en évidence à Madagasikara par l’IMRA tente de saper à la base du bien-fondé scientifique et l’efficacité du CVO. A un certain moment, on sent à travers leurs interventions que les journalistes patentés du Gouvernement français essaieraient de minimiser voire ridiculiser l’impact du CVO dans le traitement du Covid-19. Tout juste s’ils n’ont pas usité le terme « n’importe quoi » pour qualifier la pertinence du remède. Bref, ils s’efforcent de déstabiliser le jeune Président malagasy. Seulement voilà, ces « porte-paroles » patentés du régime macronien se trompent d’adresse. Apparemment, ils ne savent pas très bien à qui ils ont exactement à faire ! Le Chef de l’Etat malagasy réussit à défendre  avec brio le sérieux du Covid-Organics. D’ailleurs, les résultats sont là : des malades contaminés guéris et aucun décès recensés jusque- là. N’en déplaise aux intérêts mis en danger  des grands laboratoires pharmaceutiques occidentaux, il rejette toute option  de faire machine arrière. Il agit en fonction des intérêts des Malagasy.
Le deuxième sujet de fond repose sur le sort réservé aux Iles malagasy éparpillées dans le Canal de Mozambique. Sur ce point aussi, les grands et « experts » journalistes français de France/RFI ont essuyé un revers cinglant. En fait, ils encaissèrent ce qu’ils méritaient. Gageons que l’homologue de Rajoelina au Palais de l’Elysée fut tout ouïe quand le jeune Président malagasy devait répondre à la question se rapportant sur la « cogestion ou restitution ? ». La réponse de Rajoelina fut sans appel, sans ambages : « restitution ! ». Un message clair et limpide à l’endroit d’un certain Emmanuel Macron.
Rajoelina Andry, Président de la République malagasy, s’en sortait la tête haute. Il a su déjouer excellemment  les pièges tendus par les professionnels de France 24 et RFI. Tellement habitués à ébranler sinon à déstabiliser certains Chefs d’Etat des pays pauvres, notamment en Afrique, ils ne se gênent point à ridiculiser par des questions surprises et gênantes des dirigeants parfois maladroits sinon incompétents.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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